FAUN accorde une place importante aux enjeux de Développement Durable. Son implication éco-responsable s’affirme tant dans son cœur d’activité, la conception de véhicules de collecte de déchets et de propreté urbaine particulièrement respectueux de l’environnement¹, qu’au quotidien (usage raisonné des ressources, économies d’énergie mais aussi végétalisation de ses implantations industrielles). Exemple récent, FAUN a fait le choix de cultiver une vigne sur son site de Guilherand-Granges, avec un mode d’exploitation ancien assez rare, qui pourrait s’ériger en solution d’avenir au regard du réchauffement climatique, le « Palissage pergolas ».

800 pieds de vigne syrah sont ainsi cultivés sur une parcelle dédiée de 2 000 m² et, pour mieux préparer le terrain, celui-ci accueille aujourd’hui, durant une quinzaine de jours, un troupeau de brebis, véritables tondeuses à gazon écologiques !

Amandine et Rémy Nodin, les vignerons de Saint-Péray (4ème génération !) chargés de la culture en cépage syrah du vignoble Les Grandes Terres sur le site FAUN de Guilherand-Granges y ont amené une douzaine de leurs brebis. Ces espèces rustiques, principalement issues des races Préalpes, mais également des Noires du Velay, des Mérinos d’Arles, des Bizets et des Rouges du Roussillon, se révèlent les plus adaptées au territoire parfois aride de l’Ardèche.

Le pâturage des bovidés permet de nettoyer en douceur le terrain, sans intervention mécanique et thermique, sans compactage du sol tout en l’enrichissant. Une solution qui présente donc nombre d’avantages : absence de nuisances sonores et de déchets verts, amélioration du bilan carbone, limitation de l’expansion des plantes invasives, amélioration de la biodiversité (vertébrés et invertébrés).

Dans un second temps, courant avril, les vignerons et leur équipe procéderont à la taille de la vigne à 2 yeux, puis érigeront le palissage en pergolas. Rappelons que celui-ci reproduit l’état naturel de la vigne qui cherche à grimper en hauteur pour protéger les grappes du soleil au-dessous de son feuillage.

Il faudra tout de même attendre 3 ans pour déguster (avec modération !) le fruit de la première vendange.

[1]           Générant moins de bruit et moins d'émissions de gaz à effet de serre, particulièrement robustes et présentant une durabilité optimale  

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