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    Communiqué de notre partenaire : FAUN

    Fabricant de bennes à ordures ménagères
    FAUN
    625, rue du Languedoc - BP 248 - 07502 Guilherand-Granges CEDEX
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    Téléphone : 04 75 81 66 00
    E-mail :
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    Site web :
    http://www.faun-environnement.fr

    Communiqués

    FAUN : 12 millions d'euros investis sur le site de Guilherand-Granges (07)

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    Né d’une entreprise familiale de carrosserie en 1922, FAUN s’impose aujourd’hui comme leader européen des véhicules de collecte de déchets et de propreté urbaine, avec deux sites de production, l'un à Guilherand-Granges (07), également siège social, et l'autre à Lambesc (13). L'industriel ardéchois affiche un chiffre d'affaires de près de 100 millions d'euros, avec un fort développement à l'export (notamment vers l'Afrique) et emploie quelque 400 personnes.

    Son leitmotiv : "innover pour une collecte intelligente". Ainsi, le matériel FAUN s'avère réputé, auprès des professionnels et donneurs d'ordre, pour générer moins de bruit, moins d'émissions de gaz à effet de serre, dans le respect de la sécurité des agents et avec une efficacité optimale grâce notamment à des technologies de compaction élevée, induisant également un temps de collecte réduit.

    Sa signature : être l'unique concepteur français de bennes à ordures revendiquant une fabrication 100 % intégrée. Comme le valorise Etienne Blaise, Président de FAUN, "Nous ne sommes pas assembleurs, nous sommes véritablement fabricants", car là où d'autres produisent les caissons et portes de leurs véhicules mais sous-traitent le basculeur qu'ils se contentent d'assembler par la suite, FAUN fabrique bel et bien les 3 composants, parfaitement compatibles les uns avec les autres.

    Outre la volonté d'internaliser au maximum savoir-faire et compétences, FAUN favorise une production privilégiant la qualité des matériaux et des process pour garantir robustesse et longévité aux équipements. Dans cette optique, l'industriel vient d'investir, en 18 mois, 12 millions d'euros sur son site de Guilherand-Granges, permettant d'accroître sa production, sa réactivité et sa flexibilité en vue de répondre pleinement aux attentes de ses marchés.

     

    Des investissements importants pour de nouveaux outils de production et une industrie 4.0

    Ce programme d'investissement a pour fil conducteur une production unitaire en flux. Il s'agit, pour tout véhicule conçu, d'optimiser les délais à chaque poste de fabrication et d'assemblage. Ceci impose d'aller chercher des moyens de production à la fois flexibles justifiant de changer d'outils le plus rapidement possible) et capacitaires (autorisant à produire une large diversité de pièces).

    Ainsi, 2 millions d'euros ont été consacrés à l'acquisition d'une nouvelle machine de découpe laser, dite "laser fibre" de 6 Kw, et à l'extension du bâtiment qui l'abrite. Cet outil présente la particularité d'être équipé d'une tour de stockage des tôles qui permet d'aller charger automatiquement (et non plus manuellement) celles-ci, de la tour jusqu'à l'espace de découpe. La tôle, une fois découpée, bénéficie également d'un traitement automatisé. Les diverses pièces sortent, soit sur un tapis de dégrappage, soit sur une palette pour un dégrappage différé. Certaines pièces, notamment de grandes dimensions, peuvent être séparées et déposées automatiquement sur palette sans avoir à les manipuler. Les atouts s'avèrent légion : réduction de la pénibilité sur les différentes étapes et sécurité accrue pour l'intervenant, gain de productivité et même productions complémentaires de composants jusqu'alors sous-traités. Par exemple, ce nouveau laser découpe des tôles d'acier d'une épaisseur de 25 mm, de même que des tôles d’aluminium, ce qui ne pouvait être réalisé auparavant.

    Soulignons qu'en droite ligne de l'attention que FAUN porte à l'économie circulaire, les déchets issus de cette étape de fabrication sont entièrement recyclés. Ces chutes sont récupérées par un collecteur puis expédiées vers une fonderie, pour produire de nouvelles tôles d’acier.

    Autre outil ayant bénéficié d'un investissement de 700 000 euros, un premier robot, qui a la capacité de souder une très grande diversité de pièces, plutôt de petites tailles (composants du basculeur, du caisson, de la porte), de manière unitaire (soudage d'une pièce puis d'une autre totalement différente, jusqu'à 600 x 2700 mm), dans n'importe quel ordre. Le robot identifie chaque pièce et s'ajuste seul pour opérer les soudages adéquats.

    Ce robot sera complété, en novembre, par un second robot (1 million d'euros) qui, dans la même logique, assurera un soudage sur mesure en fonction des éléments détectés (de plus grande dimension, comme la pelle ou le chariot).

    Toujours dans cette idée d'automatiser pour gagner en ergonomie et sécurité, en rapidité d'exécution ainsi qu'en qualité de production, FAUN va également investir dans une presse plieuse (pour 600 000 euros), livrée au premier semestre 2022. Equipée d'un logiciel, elle sera capable d’élaborer « hors ligne » les programmes de pliage des pièces selon l'ordre le plus judicieux. À terme, connectée au magasin, l'approvisionnement des pièces à plier se fera dans l'ordre défini, réduisant l'espace nécessaire autour de la machine et minimisant les temps de recherche des pièces. Bénéficiant d'un changement automatique d'outils, elle évitera, là-encore, toute manutention fastidieuse et chronophage des outils nécessaires au pliage (poinçons et matrices).

    Une ligne robotisée pour le soudage des portes complètera prochainement le dispositif, avec plusieurs postes de travail, présentant l'aptitude de souder absolument toutes les portes des multiples références de véhicules FAUN. La transitique sera ici mécanisée pour rendre possible le passage d'une porte (qui peut peser jusqu'à 2 tonnes) d'un poste à l'autre.

    Précisons que, liés aux 3 robots évoqués, de nouveaux métiers font leur apparition chez FAUN (programmateur hors-ligne, ingénieur soudage, robotique) et des réflexions sont notamment menées pour concevoir des produits "robotisables" alors qu'ils étaient jusqu'alors conçus pour être soudés manuellement.

     

    Un nouveau magasin automatisé

    Au rang des investissements récents, 4.5 millions ont été dédiés à la construction et à l'aménagement du tout nouveau magasin automatisé, opérationnel en janvier prochain.

    Un premier bâtiment, s'érigeant sur 1 600 m2 et dont la toiture sera composée de panneaux photovoltaïques sur une surface de 580 m², lui servira d'écrin. Sur 12 m de hauteur utiles, les racks de stockage s'élèveront jusqu'à 11m65. 9900 emplacements accueilleront des bacs de 60 cm de longueur par 40 de largeur et 22 de hauteur, chacun pouvant contenir une ou plusieurs références (visserie, flexible, raccord...) pour un poids maximum de 30 kg. 17 robots se répartiront sur 3 postes (prélèvement, inventaire, réception, inspection qualité...). Selon les prévisions, 200 lignes pourront ainsi être traitées à l'heure (vs 50 à 60 dans le cadre d'une préparation manuelle).

    Un deuxième bâtiment, sur 1 200 m2, d'une hauteur de 10 m, permettra de stocker 1 600 palettes de 80 x 120 cm et abritera les produits plus volumineux ne pouvant être stockés dans les bacs précédemment cités, tels que des vérins, réservoirs, extincteurs...

    Ce nouveau magasin automatisé a été conçu selon le modèle logistique "good to man" qui consiste à faire venir les articles d'une commande jusqu'au préparateur, alors que traditionnellement celui-ci se déplaçait dans les rayonnages pour les prélever (représentant 10 à 15 km par jour et par préparateur chez FAUN). Les avantages se révèlent nombreux : ergonomie, rapidité, précision, sécurité et augmentation de la productivité.

    Par ailleurs, un nouveau logiciel de gestion d'entrepôt offre une optimisation continue des processus logistiques. Il s'agira, à termes, de tendre vers le zéro papier grâce aux lecteurs code barre, gage de qualité et de sécurité industrielle.

    Relevons que l'ancien magasin va être transformé en hall de production pour réintégrer au maximum ce qui est actuellement externalisé et répondre aux nouvelles demandes des clients. Par exemple, jusqu'alors FAUN sous-traitait la fabrication des portes de sa benne TORO spécialisée dans la collecte de gros volumes : une fabrication qui sera désormais internalisée, toujours dans l'objectif d'atteindre une fabrication 100 % intégrée.

     

    Un centre de dépannage / entretien / location optimisé

    Si l’innovation est au cœur de sa stratégie de développement, FAUN fait également le choix de renforcer toujours davantage son accompagnement clients afin de leur apporter toujours plus de facilité et d'efficacité dans leur quotidien.

    FAUN compte ainsi 6 centres de services en France pour assurer une prestation de proximité optimale, tant au niveau de la réparation de matériel que de la location. Implanté sur un terrain de 4 500 m2, le tout nouveau centre de services de Guilherand-Granges, pour lequel FAUN a investi 3.2 millions d'euros, se compose de 800 m2 d’ateliers dédiés à la réparation des bennes à ordures et balayeuses ainsi que de 300 m2 de bureaux et locaux de vie.

    Ce centre de services recense aujourd'hui 10 collaborateurs (un chef de centre, deux électromécaniciens et sept mécaniciens-soudeurs).

    Au sein de l'atelier, tout a été pensé pour que les techniciens puissent intervenir dans les meilleures conditions possibles. Ainsi, la hauteur du bâtiment a été calculée pour accueillir deux ponts de 7 tonnes, une capacité permettant la dépose d'un équipement complet (caisson, porte et basculeur) en toute sécurité.

    Toujours en termes de sécurité et de bien-être, ont été insérés en sous-sol tous les réseaux captant les fumées d'échappement des véhicules ainsi que celles liées à la découpe au chalumeau, au soudage et au meulage.

    Il s'agit d'assurer des postes de travail les plus dégagés possibles afin de gagner en visibilité, donc en efficacité lors des réparations, et de réduire les risques d'incident potentiel.

    De même, un second dispositif de ventilation général de l'atelier et d'extraction des fumées résiduelles vers une centrale de traitement avant rejet en extérieur garantit un air épuré pour les collaborateurs FAUN.

    Quant au bâtiment abritant la partie location et gestion des contrats de maintenance, il jouxte un parking de 2 500 m2 permettant de stationner jusqu’à 40 matériels de location prêts à collecter (véhicules de 5 à 29 m3). 300 véhicules y sont ainsi gérés, 50 % en provenance de collectivités et 50 % de collecteurs privés (une répartition à l'image du marché lui-même), avec 1/3 de locations longue durée (de 24 à 96 mois), sachant que l’exploitation d’une benne à ordures ménagères va au-delà de 10 ans.

    Précisons qu'une aire de lavage, pourvue bien entendu d'un système de traitement des eaux usées, a été spécialement aménagée pour nettoyer les matériels avant qu'ils ne soient pris en charge en réparation ou bien en location (comprenant aussi, dans ce cas, un rafraîchissement de la cabine).

    Enfin, soulignons que les investissements ont également porté sur l'agencement d'un accès direct depuis de la route pour faciliter la venue des clients. En cohérence avec l'implication environnementale de FAUN, les abords du centre de services ont bénéficié de la plantation de 82 arbres (pour moitié des cyprès) et près de 260 arbustes, 30 rosiers allant compléter en octobre cet aménagement paysagé.

    FAUN Guilherand en quelques chiffres

    > 22 000 m² d’infrastructures couvertes sur un site de plus de 6 hectares

    > 400 collaborateurs répartis sur des postes de production, maintenance, service clients, administration et force de vente

    > Volume de production annuelle : 600 à 800 matériels de voirie

     

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